Cela fait bien longtemps que je n'ai pas écrit ici.
Ma dernière histoire d'amour clandestine n'est pourtant pas terminée, loin de là, seulement j'ai appris à la gérer, à la vivre, à l'assumer vis-à vis de moi même sans plus aucun complexe, ni scrupule.
Il faut dire aussi que depuis 1 an les choses ont bien évolué: mon couple officiel se porte mieux. Mon mari a fait beaucoup d'effort pour que je n'ai plus grand chose à lui reprocher. Du coup j'ai refermé la porte que j'avais entrouverte sur des bouleversements majeurs: une séparation qui impliquait l'espoir de relations facilités avec mon amant mais aussi la crainte d'un mari fou de douleur et prêt aux pires extrémités. Bref en y repensant je regrète un peu de ne plus avoir d'excuse pour poursuivre dans cette voie là, j'aime les défis. Mais finalement, c'est sans doute mieux ainsi, d'abord pour mes enfants adorables et intelligents mais terriblement sensibles, pour moi aussi qui fatigue déjà si vite en assumant le simple quotidien ordinaire.
Si mon couple se porte si bien alors pourquoi un amant?
Tout simplement parceque depuis le debut ces 2 amours vivent de façon indépendante l'un de l'autre. Quand tout va bien bien à la maison, je pense un peu moins à Mon Coeur lorsque je suis loin de lui, bien qu'il soit toujours un peu présent. Je ne souffre plus autant de la frustration de ne pas être avec lui qui me faisait verser quelques larmes en m'endormant de façon quotidienne à une époque. Aujourd'hui si je pense à lui cela me caline, me plonge dans une douce torpeur quelques instants.
L'amour est là et bien là, la passion plutôt: les sentiments sont toujours aussi intenses. Mon coeur continue de bondir lorsque je pense à lui, de fondre lorsque je suis auprès de lui. Nous avons abandonné les rendez-vous coquins qui étaient devenus à mon gout trop risqué pour mon couple que je ne souhaitais plus perturber. Mais l'envie et le désir sont toujours là: je profite toujours à 200% de ses caresses discrètes, de nos baisers volés lorsque nous sommes à l'abris de tous regard indiscret. Et j'enrage, je trépigne, je me désole chaque fois que nous perdons une occasion de nous voir.
Je t'aime mon coeur, je ne te le dis pas souvent de peur de galvauder ces mots précieux, de peur qu'il ne s'usent, perdent de leur intensité et de leur sens ,mais je le pense tous les jours.